saine lecture by stelda on Polyvore.com
La plupart de mes amies, copines, relations ou collègues sont devenues mamans ces dernières années (à la trentaine, on a plus de chance d'avoir un BB que de se casser le col du fémur).
Drôles, intelligentes, sociables, cultivées, souriantes, certaines se métamorphosent soudain bizarrement après leur premier bébé. Elles développent le syndrome de la dummy mummy, ou maman gaga.
La dummy mummy est bardéee de convictions :
- ses enfants ne peuvent pas survivre sans l'avoir 24h/24 dans leur périmètre visuel
- ne plus jamais parler d'autre chose que ses enfants ; parce qu'ils sont le centre du monde et que plus rien n'existe
- à l'accouchement, la culture, l'humour, la réflexion, la coquetterie ... doivent être jetés à la poubelle avec le placenta
- un menu doit être équilibré au cordeau : le petit pot tue, plutôt mourir en couches qu'introduire Blédina dans sa kitchen
- le courage d'une mère se mesure à l'intensité des contractions qu'elle a enduré
- le papa ne sait rien faire, on se demande même pourquoi il est là (écouter la mère se plaindre ??)
- si BB dort une nuit sans papa-maman chez les grands-parents ou des amis, il sera déraciné.
- allaiter BB est le geste maternel par excellence. Le biberon est un déni de maternité
- quand on fait des enfants, c'est pour leur être dévouée corps et âme. Et l'avantage, c'est que ça donne ensuite le droit de leur en vouloir et de dénoncer haut et fort leur ingratitude
- si tu n'as pas lu Dolto, tu ne peux pas comprendre (ou Ruffo pour les ados)
- la théorie de la résilience, c'est du pipeau. Un enfant, si tu rates ses 2 premières années, il sera définitivement traumatisé
- si tu n'as pas accouché, tu n'es pas une vraie femme. Et si tu ne veux pas d'enfants, tu es une handicapée sociale/morale/psychologique/affective...
- les enfants doivent toujours être impeccablement vêtus, tant pis pour eux s'ils n'ont le droit de rien faire dans leurs beaux vêtements
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Keep Calm Gallery
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Les neurones seraient-ils soluble dans le liquide amniotique ? Sans prendre le contre-pied systématique de ces opinions, je pense qu'un BB n'est jamais vraiment bien s'il sent sa mère mal. Et honnêtement, comparer pendant des heures les marques de couches n'a rien d'épanouissant. Ca peut être utile, c'est sûr. Mais pas de quoi en débattre.
A les écouter, je me demande parfois si on perd son cerveau en même temps que les eaux ? Ou si je suis une mère indigne ?!
Je déteste comparer les diarrhées, les antibios, la taille des poux ou autres détails glamour. Je me fiche que BB marche à 11, 17 ou 22 mois. L'essentiel, c'est qu'il marche. Et je trouve vraiment triste de ne se valoriser que par ses enfants. Comme si on ne valait plus rien en tant que femme, épouse, copine, salariée, convive, voisine...
A l'inverse, mes amies qui ne développent pas ce syndrome se sentent coupables jusqu'au trognon. Les médias parlent d'ailleurs de mère parfaite ou de mère indigne. Comme s'il n'y avait pas de mères équilibrées, tout simplement. Qui ont du bon sens, maîtrisent les bases de la puériculture, sont soucieuses de leur enfant mais savent aussi prendre de l'air de temps et ne pas tout centrer sur leur malheureuse progéniture ?
Cette pression monstrueuse qu'on nous colle sur le dos explique aussi peut-être en partie le mouvement no-kids. C'est sûre que si c'est pour se condamner à parler bib' toute la journée et ne pas partir en week end pendant 10 ans, autant ne pas avoir d'enfants. Il y a assez de contraintes avec le boulot, les finances, la société... pour ne pas s'en rajouter une falcutative sur le dos!
A l'inverse, mes amies qui ne développent pas ce syndrome se sentent coupables jusqu'au trognon. Les médias parlent d'ailleurs de mère parfaite ou de mère indigne. Comme s'il n'y avait pas de mères équilibrées, tout simplement. Qui ont du bon sens, maîtrisent les bases de la puériculture, sont soucieuses de leur enfant mais savent aussi prendre de l'air de temps et ne pas tout centrer sur leur malheureuse progéniture ?
Cette pression monstrueuse qu'on nous colle sur le dos explique aussi peut-être en partie le mouvement no-kids. C'est sûre que si c'est pour se condamner à parler bib' toute la journée et ne pas partir en week end pendant 10 ans, autant ne pas avoir d'enfants. Il y a assez de contraintes avec le boulot, les finances, la société... pour ne pas s'en rajouter une falcutative sur le dos!
Pour aller plus loin : Madame Figaro
Et j'en profite pour vous présenter un blog que j'adore, celui des Z'Imparfaites. Deux canadiennes dont la base line est "deux mères parfaites mais un peu zinzin". Ma bible de la blogosphère maternelle! elles sont drôles, pleines de bon sens, pudiques, jamais trash, maternelles mais pas que, bref, c'est mon Top 1 du genre.
L'actu 
J'adÔre cet article, c'est mon préféré, hop dans mes favoris ^^
RépondreSupprimerTu as tellement bien tourné ça! Bon, je sais de quel côté je me trouve, toi aussi.
Mais les autres?
Héhé
Les autres... à elles de nous le dire! et pourvu qu'elles soient bien dans leurs baskets (ou leurs escarpins), c'est tout ce qu'on leur souhaite, n'est-ce pas ?
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